L’OPPBTP, dans le cadre du Fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle (Fipu), a mené en 2024 huit études ergonomiques ciblant des métiers du BTP particulièrement exposés aux troubles musculosquelettiques (TMS). Ces études, réalisées par des cabinets spécialisés, proposent des solutions opérationnelles pour améliorer les conditions de travail.
Les huit métiers étudiés (maçons finisseurs, paveurs, poseurs de voies ferrées, scaphandriers, serruriers-métalliers, compagnons asphalteurs porteurs de seau, tailleurs de pierre et techniciens CVC (chauffage, ventilation, climatisation)) cumulent trois facteurs de risque ciblés : les manutentions manuelles, les postures pénibles et les vibrations mécaniques.
Les préconisations pour prévenir les TMS, issues d’une démarche participative avec les entreprises et les salariés, incluent des améliorations organisationnelles et techniques. Ainsi, pour les tailleurs de pierre, l’adaptation des échafaudages et l’utilisation d’outils de manutention mécanique sont encouragées. Pour les compagnons asphalteurs porteurs de seau, les recommandations concernent notamment le matériau, l’organisation et la planification du travail, les outils de travail, les EPI…
Ces études soulignent l’importance d’une approche proactive, intégrant la prévention dès la phase de conception des chantiers, et d’une collaboration entre les acteurs pour réduire durablement les risques de TMS. Les solutions proposées, souvent simples et transférables, visent à rendre les chantiers plus sûrs et plus performants.








