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Selon une étude d’Airparif, la qualité de l’air s’est nettement améliorée depuis 2012
Élodie Beaumont

Amélioration notable de la qualité de l’air à Paris depuis 2012

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Selon une récente étude d’Airparif, entre 2012 et 2022, la qualité de l’air à Paris a connu une amélioration spectaculaire :

  • Les concentrations de dioxyde d’azote (NO₂) ont chuté de 40 % en moyenne.
  • Celles des particules fines (PM₁₀ et PM₂.₅) ont diminué respectivement de 24 % et 28 %.

Ces progrès s’expliquent principalement par :

  • la modernisation du parc automobile (normes Euro, zone à faibles émissions) ;
  • la réduction du trafic routier (pistes cyclables, voies de bus, limitation du stationnement) ;
  • les politiques ciblant d’autres sources de pollution (chauffage, industrie).

Le renouvellement du parc automobile a joué un rôle clé : les véhicules électriques et les modèles récents, moins émissifs, ont remplacé les anciens véhicules diesel, réduisant significativement les émissions de NOₓ et de particules.

La baisse du trafic routier, notamment grâce au développement des transports en commun, des pistes cyclables et des restrictions de circulation (comme les zones à faibles émissions), a également contribué à cette amélioration.

Les émissions de CO₂ liées au transport routier ont diminué de 35 %, principalement grâce à la réduction du trafic (74 % de la baisse), tandis que la modernisation du parc a compté pour 26 %.

Malgré ces avancées, 1 800 décès prématurés annuels restaient attribuables à la pollution en 2019, avec un coût sanitaire estimé à 2,5 Md€ en Île-de-France en 2024, et les seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé restent dépassés pour la majorité des Parisiens. C’est pourquoi Airparif insiste sur la nécessité de poursuivre les efforts, notamment pour réduire les émissions de CO₂, moins impactées par les normes Euro que les polluants atmosphériques.

Consulter l’étude.

Revue RGRA