Les bases de données d’accidents de la route constituent un outil indispensable pour mieux appréhender les enjeux, les causes et les conséquences des accidents et dégager des pistes d’améliorations pour lutter contre l’insécurité routière. Cet article dresse un panorama des différents recueils de ce type de données existant en France.

En France, les pouvoirs publics ont, dès l’origine, mené un combat contre l’insécurité routière. Pour fonder leurs décisions sur l'analyse scientifique des données, ils ont su bénéficier de l’évolution rapide des systèmes d’information. Fruit de cette évolution, Traxy, nouveau système d’information de l’ONISR, offre une réponse volontariste au service d’une accidentologie tournée vers l’avenir.

Les véhicules d’aujourd’hui sont bardés de capteurs nécessaires au fonctionnement des systèmes embarqués, notamment ceux d’assistance à la conduite. Les véhicules de demain le seront encore plus afin d’alimenter en information les algorithmes participant aux décisions de navigation. Outre leur utilité éphémère, ces informations peuvent être recueillies et capitalisées pour alimenter la connaissance du comportement de conduite, mais aussi participer à la construction d’un bien commun numérique au service d’une meilleure sécurité routière.

Si des gains importants en termes d’accidentalité ont été obtenus par l’amélioration de la sécurité des infrastructures et des véhicules et qu’une attention particulière a été portée sur le comportement des usagers, les interactions entre ces différents éléments restent peu étudiées. Dans cet article, après avoir présenté les approches et les modèles de prédiction du comportement, seront exposés trois exemples de recherches consacrées au lien entre infrastructures et comportements.

L’approche classique de la mobilité, réduite à la notion de transport, a évolué vers une logique de service. Dans cet objectif, Mobility by Colas a développé le service Anais, un outil innovant pour une gestion préventive du patrimoine routier. Grâce à l’analyse de données récoltées par capteurs embarqués, Anais propose aux collectivités locales un outil d’aide à la décision, au service d’une maintenance préventive et d’une amélioration de la sécurité routière.

Le recueil des données relatives aux infrastructures routières et à leur usage est propre à chaque gestionnaire. Leur mise à disposition permettrait de générer des références fort utiles à la communauté pour les études de sécurité et les diagnostics, et leur analyse contribuerait à estimer les risques d’accidents d’un itinéraire et à proposer des actions correctives.

Les nouveaux moyens de mobilité urbaine regroupent tous les engins plus ou moins récents permettant de se déplacer sans effort. Ils comprennent principalement les gyropodes, les monoroues, les hoverboards et les trottinettes électriques. N’étant pas encore pris en compte dans le Code de la route ni dans les normes, ils génèrent de nombreuses interrogations, notamment relatives à la sécurité routière.

La mobilité de demain ne sera pas seulement plus intelligente et plus responsable, elle sera également plus sûre. Ainsi, les nouvelles sources d’information qui émergent contribuent à la prévention et à la sécurité routière en aidant les collectivités à mieux comprendre les flux sur leur territoire. Cet article présente plusieurs expérimentations menées par IBM, en relation étroite avec les collectivités, pour tester l’apport des véhicules connectés dans ce domaine.