Vaisala, entreprise finlandaise spécialisée dans la mesure environnementale et industrielle, s’est intéressée à la signalisation routière et aux évolutions qu’entraînent les mesures de réduction de vitesse sur les routes, comme c’est le cas sur les réseaux secondaires de France (passage de 90 à 80 km/h). Afin de faciliter et accélérer ce changement, Vaisala propose sa solution de vision assistée par ordinateur.

L’expérimentation Lumiroute, démarrée fin 2013 sur un site expérimental situé à Limoges, vient de se terminer par la remise du rapport final d’évaluation au Comité innovation routes et rues (CIRR) fin 2017. Cet article en présente les principaux enseignements.

Les solutions actuellement proposées sur le marché français pour répondre aux attentes des gestionnaires d’autoroutes avec un déneigement grande largeur ne donnent pas entière satisfaction. S’inspirant de matériels développés en Amérique du Nord, APRR a mis en œuvre l’expérimentation d’une remorque qui met en évidence les raisons de promouvoir son utilisation et d’être réceptionnée par les services de l’Etat.

Les gestionnaires d’infrastructures routières ou aéroportuaires sont confrontés, dans le cadre du maintien de la viabilité hivernale, à des comportements variables des surfaces de roulement. Les outils comme le relevé de signature thermohygrométrique du véhicule Thermoroute les aident à obtenir une vision objective de leurs réseaux face au risque hivernal.

En 2012, le Cerema Est, en partenariat avec le service zonal des systèmes d'information et de communication (SZSIC), a conçu une application pour gérer le trafic sur le réseau routier national lors des intempéries. Baptisée Agorra (aide à la gestion opérationnelle des risques routiers et des aléas), elle permet aux nombreux acteurs concernés de partager les mêmes informations en temps réel sur les restrictions de circulation temporaires et les mesures de gestion de trafic adaptées pour limiter les effets des perturbations.

Certains secteurs routiers sont fortement exposés aux rigueurs hivernales et peuvent nécessiter l’activation de mesures de gestion du trafic afin d’éviter ou de minimiser la dégradation des conditions de circulation. Le déploiement d’équipements dynamiques, comme ceux mis en œuvre sur le nœud de Nervieux sur l’autoroute A89, peut renforcer l’efficience des mesures prises sur le terrain.

La Direction 48 (Gestion des déchets, voirie et parc de véhicules) de la Ville de Vienne est chargée de l’entretien hivernal de la capitale autrichienne. Face à l’augmentation du trafic cycliste, elle a mis en œuvre, au cours des dernières années, une série de mesures destinées à optimiser la gestion hivernale des pistes cyclables.

Le congrès international AIPCR de Gdansk vient de s’achever (20-23 février 2018), avec environ 1 000 participants, une quarantaine de sessions comprenant plus de 140 communications et 170 présentations posters. Au-delà du quantitatif donné par ces quelques chiffres, il convient de souligner l’intérêt scientifique et technique des présentations et la qualité de l’organisation de ce congrès.

L'année 2018 démarre avec un meilleur climat économique et des congrès importants, aux contenus variés, témoins de la vitalité de nos professions. Le Pavement Preservation and Recycling Summit (PPRS), qui s’est tenu à Nice fin mars, a connu un grand un succès sur des thématiques qui concernent directement la qualité de nos infrastructures. L’entretien du bien public, routes et rues, n’est pas à la hauteur des attentes des usagers et le capital investi n’est pas non plus préservé, à l’exception de rares secteurs. Sans parler des besoins d’adaptation des infrastructures aux nouveaux modes de transport émergeants.

Il n’existe pas de réglementation harmonisée au niveau mondial pour les équipements de travaux publics et l’un des enjeux pour un industriel opérant sur plusieurs zones géographiques est de trouver le point d’équilibre optimal entre la nécessité de respecter les réglementations locales, la prise en compte d’approches différentes de l’organisation des chantiers suivant les pays et le ratio « coût/productivité » du matériel pour l’exploitant. Il faut également tenir compte des contraintes culturelles.