Le Grand Paris Express est le chantier européen du XXIe siècle. Depuis le mois de juin 2016, le déploiement de ses travaux constitue un véritable défi environnemental et économique pour tous les acteurs du secteur. Consciente de l’impact des chantiers sur les territoires, la Société du Grand Paris entend promouvoir une gestion environnementale performante et accompagner les riverains. Ainsi, dans le cadre de la conduite des chantiers, la gestion des déblais est un sujet central depuis l’origine du projet. Les actions menées mobilisent l’ensemble des équipes et des acteurs de la chaîne de gestion, partenaires dans la recherche continue d’innovation.

La construction routière a toujours su utiliser les déchets industriels pour développer le réseau viaire. Sans cela, certaines innovations majeures n’auraient jamais vu le jour. L’histoire du recyclage dans les travaux publics est donc celle de son encadrement réglementaire permettant de contrôler les impacts environnementaux et sanitaires associés. Cet article retrace le contexte, la genèse et l’historique de cet encadrement qui, malgré une accélération significative ces dernières années, se révèle d’une incroyable constance dans sa logique.

Les techniques routières classiques impliquent de faire appel à des matériaux extérieurs aux sites considérés, à les intégrer dans des mélanges hydrocarbonés portés à haute température, à les transporter et à les mettre en œuvre à l’aide d’engins parfois spécifiques. Dans le contexte du changement climatique global et de la nécessaire économie de matériaux (préservation des ressources), le projet Tracc (Techniques routières atténuant le changement climatique) est né du besoin d’envisager des techniques routières innovantes au titre du développement durable.

Routes de France (anciennement Usirf (Union des syndicats de l’industrie routière française)) considère que la maîtrise des impacts environnementaux liés aux activités de construction, de maintenance et de recyclage des chaussées constitue un défi et un formidable moteur d’innovation. Elle a donc mené différentes études dans ce domaine, notamment sur l’analyse du cycle de vie des chaussées en enrobés bitumineux, dont cet article présente la méthodologie et les principaux résultats.

Afin d’accompagner les différents acteurs de la construction routière et travaux publics du département de Seine-et-Marne dans la prise en compte des objectifs environnementaux prévus par les textes législatifs et réglementaires, Ensemble 77 propose une méthode et des outils, intégrés dans une démarche intitulée Schéma d’organisation environnementale (SOE). Cet article en présente les enjeux et les documents qui le constituent.

En 2009, dans un contexte politique marqué par l'essor des enjeux de développement durable, les pouvoirs publics (État et départements) et les organisations professionnelles du secteur routier se sont engagés collectivement, par la signature d’une convention d’engagement volontaire, pour porter la route au coeur de cette démarche. Aujourd’hui, les résultats sont au rendez-vous et cet engagement a permis de créer une dynamique vertueuse, aux niveaux national et local, par la mise en place d'un dialogue et le partage d'objectifs communs entre acteurs publics et privés.

Organisé par l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (Idrrim) depuis 2010, le prix IMBP récompense annuellement les meilleures initiatives prises par les acteurs impliqués à différents niveaux de projets de requalification et d’exploitation des infrastructures de mobilité en faveur de la préservation, de la restauration et de la valorisation des écosystèmes et de la biodiversité.

Au Japon, il est fortement recommandé de mélanger les agrégats d’enrobés, fabriqués à partir des déchets d’enrobés issus de travaux routiers de réparation, aux enrobés bitumineux recyclés. Leur utilisation s’est donc largement répandue dans tout le pays. Une norme relative aux régénérants et une méthode de formulation utilisant l’essai de stabilité Marshall y ont déjà été établies.

L’entretien des routes : un enjeu politique. Le titre de la session d’ouverture du congrès PPRS 2018 donne d’emblée le niveau d’ambition de ce deuxième sommet mondial de l’entretien routier, organisé à Nice les 26, 27 et 28 mars 2018 par l’ERF (European Road Federation), l’Ibef (International Bitumen Emulsion Federation), l’AIPCR (Association mondiale de la route), l’Idrrim (Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité) et Routes de France.