Les développements pour le véhicule autonome devront tirer parti de la redondance des systèmes et des approches pour garantir la sécurité des personnes et la fiabilité du système : les processus de localisation s’alimenteront de l’odométrie et de l’intégration inertielle, couplées aux GNSS (Global Navigation Satellite Systems) et aux mesures faites sur des amers, dûment connus en 3D, perçus et reconnus.

Dans le maelström sur la révolution de la mobilité, le véhicule autonome (VA) occupe une place de choix. Chaque semaine, la presse, aussi bien française qu’internationale, produit des articles sur le sujet et fait état de communiqués de sociétés annonçant le déploiement imminent de cette technologie, présentée comme étant la solution à la congestion des agglomérations et à la pollution de l’air. Cela reste toutefois à démontrer.

Qui sera responsable en cas d’accident impliquant un véhicule autonome (VA) ? La question nécessite que soient déterminés le responsable juridique, mais également l’assureur tenu de garantir le véhicule. L’introduction des VA appelle donc à de nouvelles actions de normes et réglementations visant à faire évoluer les exigences pour l’homologation et l’utilisation de ces véhicules, ainsi que les normes afférentes aux équipements de la route.

Dans le cadre du groupe de travail Ifsttar/RST/Routes de France traitant de la « Méthodologie d’étude des matériaux à l’émulsion de bitume », un chantier de grave-émulsion (GE) a été réalisé, sur la RD 26 en Haute-Loire (43), et suivi dans le temps. Ce chantier, le quatrième réalisé dans le cadre de cette collaboration, a pour objectif de s’assurer de la pertinence de l’évaluation en laboratoire de GE par rapport à la fabrication industrielle et à leur comportement in situ.

La recherche entreprise sur les graves-émulsion (GE) depuis 2005, dans le cadre d’une coopération public-privé Ifsttar/ RST – Usirf (désormais Routes de France), a donné lieu à la mise en œuvre et au suivi de plusieurs chantiers expérimentaux. Cet article s’intéresse à celui de la RD 26, en Haute-Loire (43), dont il présente les caractéristiques et les conditions de mise en œuvre.

Dans ce dossier, la RGRA inclut trois articles consacrés aux graves-émulsion (GE). Les deux premiers traitent du chantier expérimental de la route départementale 26 (RD 26), en...

En avril dernier, l’entreprise Malet, filiale du groupe Spie Batignolles, a mis en oeuvre la seconde phase de son expérimentation menée dans le cadre du projet national Mure (multi-recyclage des enrobés). Ce chantier réalisé à Portet-sur-Garonne, près de Toulouse, doit valider in situ, grâce au vieillissement accéléré, les expérimentations menées en laboratoire pour la réutilisation des agrégats d’enrobés.

La route doit évoluer pour accompagner le développement de nouvelles mobilités plus connectées, plus propres et plus autonomes. C’est le concept de route de 5 e génération (R5G), dont certaines fonctions ont d’ores et déjà pu être démontrées (route sobre, instrumentée, connectée, à énergie positive, électrique...). Le défi restant est celui de l’intégration de plusieurs de ces fonctions sur un même démonstrateur, ce qui passe nécessairement par une transformation prrofonde du monde des infrastructures.

Le véhicule autonome (VA), longtemps objet de fantasme, est devenu récemment une réalité technologique : les expérimentations se multiplient et de nombreux prototypes avec différents niveaux de délégation de conduite circulent à travers le monde. Mais son développement suscite encore de nombreuses interrogations techniques, juridiques, économiques et comportementales : l’acceptabilité par la société n’est pas encore acquise.