Chaque branche du groupe Eiffage a la responsabilité de former ses collaborateurs aux spécificités de ses métiers. Ainsi, la branche Eiffage Infrastructures propose à ses salariés des formations techniques sous différentes formes. Elle travaille également en partenariat avec plusieurs centres de formation pour accueillir des jeunes en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation.

À l’heure où les métiers liés aux travaux publics et aux infrastructures évoluent rapidement, la formation continue des différents acteurs doit elle aussi s’adapter. Pour répondre aux nouvelles exigences, à l’internationalisation, aux défis de la révolution numérique et à l’émergence de nouveaux protagonistes et de nouveaux métiers, les acteurs de la formation continue doivent non seulement bien connaître les enjeux du secteur, mais aussi intégrer de nouvelles méthodes.

De 2008 à 2013, l’École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) était partenaire du projet ANR Furet, dont l’objectif était d’améliorer la furtivité des chantiers en milieu urbain. Dans le prolongement de ce projet, l’école s’est impliquée dans la création d’un MOOC sur le sujet, qui devrait être ouvert en septembre 2018.

Fondée le 13 octobre 1959, l’École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) est une grande école d’ingénieurs, la seule de France à délivrer un diplôme d’ingénieur en génie urbain. Elle mène une double mission de formation, initiale et continue, et de recherche sur les problématiques urbaines.

Composés de l’EATP, de l’EFIATP et du CFCTP, les centres de formation d’Égletons (Corrèze), membres du réseau Excellence TP de la FNTP, forment les futurs professionnels des TP, du CAP au BTS. Véritables références dans la profession, les 3 établissements accueillent chaque année 200 salariés, 1 000 jeunes en formation initiale et alternance et dispensent 130 000 heures de formlation continue.

En 2009, dans un contexte politique marqué par l'essor des enjeux de développement durable, les pouvoirs publics (État et départements) et les organisations professionnelles du secteur routier se sont engagés collectivement, par la signature d’une convention d’engagement volontaire, pour porter la route au coeur de cette démarche. Aujourd’hui, les résultats sont au rendez-vous et cet engagement a permis de créer une dynamique vertueuse, aux niveaux national et local, par la mise en place d'un dialogue et le partage d'objectifs communs entre acteurs publics et privés.

Les travaux publics, avec 260 000 salariés, sont un acteur essentiel pour construire et maintenir des infrastructures de qualité au service de la compétitivité. Les entreprises, grandes et petites, ont la capacité de réaliser des projets sur tout le territoire et elles exportent leur savoir-faire. Mais l’activité du secteur fluctue.

La mise en œuvre des spécifications relatives aux liants à chaud classés selon leur performance étant achevée, les États-Unis et le Canada s’efforcent d’améliorer les protocoles d’essai désuets relatifs aux émulsions de bitume afin d’élaborer un système comparable pour classer les performances des émulsions. Pour superviser ce processus, des experts issus de l'administration, du monde universitaire et de l’industrie se sont réunis via l’Emulsion Task Force (ETF), parrainé par l’Aashto. Objectif premier : les spécifications liées à la performance pour les enduits superficiels.

Le projet national de recherche collaborative DVDC (Durée de vie des chaussées), dont les travaux ont démarré fin 2016, s'intéresse à l'étude des mécanismes de dégradation des chaussées, à la caractérisation de l'état du réseau et à l'évaluation de la durée de vie résiduelle des chaussées. Parmi les livrables attendus de ces thèmes figurent le développement d'une méthode de conception des couches de surface par une approche tribologique et la proposition d'une refonte de la méthode d'essai LCPC n° 38-2, sujets auxquels est consacré cet article.

Les nouvelles offres de mobilité susceptibles de révolutionner notre quotidien en matière de déplacement ont pour objectif de répondre à différents enjeux sociétaux. Mais leur mise en œuvre aura nécessairement un impact sur les infrastructures. Il convient d’évaluer cet impact et de trouver les moyens d’accompagner ces mutations.