Le projet de norme prEN 12697-48 est une norme d’essais visant à évaluer la résistance de l’interface entre couches d’enrobés. Les sept méthodes proposées (dont trois sont normalisées et quatre optionnelles) dans ce projet de norme sont encore très peu pratiquées en France et il n’existe à ce jour aucun recul suffisant quant à leur pertinence. Cet article s’inscrit dans le cadre de travaux prénormatifs menés au Cerema visant à évaluer la faisabilité des essais de la future norme et la qualité des résultats qui peuvent être obtenus.

Cet article fait suite à une première publication parue dans le numéro 954 de la RGRA, concernant les enrobés tièdes additivés à l’aide de l’Evotherm® WM30, qui mettait en valeur le gain de maniabilité/ compacité offerte par un enrobé tiède additivé Evotherm.

Le projet national (PN) DVDC (durée de vie des chaussées) coordonné par l’Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil (Irex) est un programme de recherche collaborative qui a débuté en 2016. Il vise à optimiser la planification et le dimensionnement des travaux d’entretien de chaussées et à développer des méthodes de qualification de l’état et de la durée de vie des chaussées.

Un groupe de travail du syndicat Routes de France a mené une étude sur la calcination utilisée pour le contrôle des enrobés bitumineux. Cet article a pour objectif de partager le fruit des expériences réalisées par ce groupe de travail avec les laboratoires souhaitant la mettre en œuvre de manière opérationnelle, en intégrant des considérations pratiques, techniques, sanitaires et environnementales.

Les nouvelles solutions de mobilité sont les innovations majeures d’une période de grands changements et la créativité paraît illimitée. Mais une évidence s’impose : il faut continuer à entretenir le réseau routier, l’améliorer, le transformer pour accueillir les différents modes de transport.

Les performances de sept mélanges d’enrobés à modules élevé de classe 2 (EME2), contenant jusqu’à 70 % d’agrégats d’enrobé (AE) et, pour trois d’entre eux, un régénérant (Regefalt®), sont évaluées à l’aide de la gamme d’essais traditionnels de niveau N0 à N4, complétée par les performances à basse température. Les résultas mettent en évidence des effets positifs du régénérant qui limite les impacts négatifs des AE ou amplifie leurs effets positifs.

Eiffage a signé en 2017 un contrat de partenariat avec l’entreprise suédoise Bioservo Technologies AB pour développer un gant robotisé qui puisse convenir à l’environnement exigeant du secteur de la construction. Cet exosquelette actif, entièrement souple, est destiné à accompagner mécaniquement la force naturelle de la main pour réduire l’impact des contraintes physiques pouvant être générées par les manipulations effectuées par les opérateurs. Baptisé Ironhand®, il améliore les performances et le bien-être au travail grâce à une technologie unique couplant IoT et robotique.

Le premier kilomètre d’autoroute 100 % recyclé a été réalisé à l’automne 2018 sur l’A10 par la société Eurovia. Cette première mondiale a été possible grâce au développement par Marini-Ermont (groupe Fayat) d’une nouvelle usine d’enrobés hypermobile capable de recycler de 0 à 100 % d’agrégats d’enrobés (AE). Cette mise en oeuvre laisse présager un bel avenir aux très forts taux de recyclage dans les années à venir.

Faire disparaître toute limite de taux de recyclage dans les enrobés : tel est le défi que s’est lancé Eurovia. Lauréate de l’appel à projets « Route du futur » dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA) opéré par l’Ademe, et après plus de deux ans de recherche pour Eurovia et Marini-Ermont, concepteur de l’usine d’enrobés TRX 100 % conçue spécialement pour ce projet, la route 100 % recyclée est devenue réalité en octobre dernier sur l’autoroute A10, au nord de Bordeaux (réseau Vinci Autoroutes).

Tous les métiers sont concernés pour être au rendez-vous de la transition numérique. Le déploiement de la maquette numérique et de ses applications s’étend progressivement à tous les projets d’infrastructures linéaires routières, y compris urbaines. Et la compétence BIM (Building Information Modelling) devient obligatoire pour répondre aux appels d’offres de grands projets en France et à l’international.